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    La note de mon examen d'Histoire, dream by boulouboubou -- March 3, 2012

    A l'occasion d'un examen d'Histoire dans le cadre de je ne sais quel programme, nous passons les uns après les autres devant un jury composé d'une seule femme. Je ne me souviens pas tout a fait de comment se déroule mon examen (à supposer qu'il se soit "réellement" déroulé dans mon rêve), mais à son issue, j'ai l'impression de m'être bien entendu avec l'examinatrice, ne sachant pas vraiment si elle m'a souri par courtoisie ou par amusement. Je n'ai aucune idée de la note qui me sera attribuée : d'un côté, je connais mes lacunes abyssales en Histoire, de l'autre j'ai l'impression d'avoir réussi à faire illusion. J'ai l'impression d'avoir réussi à me mettre dans la peau et réfléchir à la place des personnages historiques sur lesquels je réalisais mon exposé.

    La scène suivante se déroule dans un grand amphithéâtre avec tous les étudiants. L'examinatrice ainsi qu'un autre professeur nous font face sur l'estrade. L'examinatrice scrute la liste qu'elle tient dans ses mains et déclame les notes des étudiants dans l'ordre alphabétique. Quand elle en arrive à mon nom, elle hésite, comme si elle avait du mal à déterminer ma note. Cette hésitation, dans ma tête, est totalement légitime dans la mesure où j'estime qu'il y a une grosse interrogation sur la qualité de ma prestation (je ne sais pas si je contruis un effet de suspens ou si j'estime que l'attitude du monde extérieur doit refléter mes interrogations). De façon inexpliquée, je devine la note 18 inscrite sur sa liste et m'exclame "18 !" à voix haute. Cela valide dans ma tête le scénario le plus favorable que j'aurais pu imaginé : j'ai parfaitement fait illusion pendant l'examen, l'examinatrice estime que j'ai réalisé une bonne analyse historique, l'Histoire me sourit enfin, etc. L'examinatrice me regarde : "Vous pensez avoir eu 18 ? c'est possible... c'est possible..." répond-elle en continuant à essayer de déchiffrer ma note. Les étudiants commencent à s'agiter dans l'amphithéâtre à l'idée que j'ai pu avoir 18/20 et je me sens tout à coup arrogant à l'idée de m'être emballé sur ma note. Je m'écrie alors : "Non ! Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je n'ai pas pu avoir 18, ce doit être une erreur !".

    Suite à quoi l'examinatrice me dit qu'elle a perdu ma note ou bien qu'elle ne m'a pas noté. Cela me frustre énormément dans la mesure où j'ai encore l'espoir d'avoir eu 18. D'autant plus que cette note à une signification particulière pour moi : un 18 signifierait que je peux rivaliser avec les autres étudiants avec ma propre méthode d'apprentissage, c'est-à-dire sans apprendre mes leçons ! Ce 18 revêt une importance considérable pour mon amour propre. Je me mets donc à protester vivement auprès de l'examinatrice et du professeur pour que l'on retrouve ma note. Je suis dépassé par mes émotions, m'exprimant trop forte et la voix chevrotante : j'ai l'impression de me ridiculiser devant tout l'amphithéâtre. C'est à ce moment là qu'une étudiante proche de moi me dit : "Ce n'est pas la peine de pleurer".

    L'examinatrice finit par dire qu'elle me notera sur la seule base de ma dissertation écrite (comment cela se fait-il que j'ai eu le temps d'écrire une dissertation pendant mon oral ?). Le perspective d'être noté à nouveau modifie totalement ma façon de penser. Il faut faire illusion à nouveau, deux fois ce ne sera pas possible : je suis convaincu qu'une nouvelle notation aboutirait à une catastrophe. J'entame donc une argumentation qui me semble tout à fait claire et légitime (alors que mes motivations ne sont pas légitimes : je suis convaincu d'être mauvais en Histoire et je veux maximiser ma note à tout prix) pour expliquer qu'une nouvelle notation me lèserait par rapport aux autres étudiants : dans mon rêve, mon argumentation me semblait claire et percuttante, mais cela devait être de l'ordre de l'impression que je n'arrive pas à imaginer une telle argumentation maintenant que je suis éveillé. Je demande à ne pas être noté en Histoire plutôt que d'être lésé par rapport aux autres. Le professeur et l'examinatrice acquièssent : je les ai convaincu. C'est à ce moment qu'un autre étudiant ajoute : "Mais tu as toujours dit que tu étais nul en Histoire !". Dans mon esprit, cette affirmation met toute mon argumentation par terre, je suis démasqué : tout le monde a compris le sens de mes manoeuvres. De suis partagé entre ma haine et mon incompréhension pour l'attitude de cet élève et la volonté de garder la face devant l'amphithéâtre, le professeur et l'examinatrice. Je l'insulte, puis me ravise. Je soulève un pupitre pour lui lancer dessus, puis le repose. Les étudiants et les professeurs ne comprennent pas non plus pourquoi il a eu besoin de ruiner mon argumentation.

    Les souvenirs de mon rêve s'arrêtent ici.

    L'histoire a toujours été ma matière faible, que ce soit au lycée ou en classe préparatoire, car c'était celle qui nécessitait le plus de travail de mémorisation.

    Je pense que ce rêve fait directement référence à mon oral d'histoire pour entrer en école de commerce. J'avais décidé de faire l'impasse sur cette matière et mes connaissances étaient désastreuses comparé aux autres candidats. Mais le déroulement de l'oral et ma bonne entente avec les examinateurs m'avaient fait espérer une bonne note : ils m'avaient très gentillement souri à l'issue de mon oral et m'avaient souhaité "bonne chance avec entrain. J'avais finalement obtenu un 4/20...





    Comments

    by mikele March 11, 2012, 5:55 p.m.

    Beaucoup de confusion et de va et vient dans ce reve ... Il me rappelle certains de mes reves au mois de fevrier, longs, en plusieurs parties, et refletant beaucoup de confusion sur des choix importants.